Une exposition alliant la sculpture, le dessin et la peinture, dans le but de faire questionner le public sur la limite de l’interprétation et de la modulation des ces médiums en les assimilant l’un à l’autre. Le travail curatorial est notamment un partage de connaissance entre les artistes et la commissaire Tess Lamy.

L’ amalgame des catégories d’art et leurs attraits, tels que la peinture et la sculpture n’est pas chose nouvelle dans l’histoire de l’art.
Bien qu’il s’agisse d’un intérêt qui aura été évoqué par plusieurs artistes au fil du temps, on peut concevoir un large regard contemporain et novateur des artistes. Et ce en passant par l’altération de la forme de la toile originelle pour se transformer en objet, jusqu’à l’assimilation de la sculpture encastrée dans une œuvre picturale. L’exposition À la dérive interroge la limite du réel, la limite du travail de la représentation d’un sujet , la limite de l’image dans l’image et de la forme elle-même, lors de la rencontre improbable d’éléments formels et figuratifs. Les artistes ont vraisemblablement un travail de recherche technique dans leur créations mais cela ne s’arrête pas là…
La mission est de s’interroger sur l’origine et les frontières de ces deux formes d’arts et en les assimilant à une éthique commune.

Y a-t-il une limite à l’interprétation de l’art ? La frontière délimitant les médiums existe t- elle encore dans l’art contemporain ?