Maya Gilmour is an interdisciplinary artist based in Montreal, Quebec, who is currently completing her BFA at Concordia University. In 2022, she was the recipient of the Lise-Helene Larin Bursary in Drawing and has exhibited her work at Atelier-Gallerie Alain Piroir, VAV Gallery, Erga Gallery, and will participate in the FOFA Gallery graduating exhibition in January 2024.

Maya Gilmour’s artistic practice navigates the intersections between fibre work, print media and drawing, with an emphasis on the haptics of material practice, tenderness and care.

Her work particularly negotiates human-animal reciprocity, anthropomorphism and notions of the abject or grotesque body to explore intersections between human and non-human consciousnesses and instances where certain archetypes can be subverted or enhanced through their exchange. Through the hybridisation of humans and animals in her works on paper, textiles and print, she explores both humanity and inhumanity by virtue of animals and their literary and metaphorical representations, transposing or challenging these narratives in her ‘pseudo-human’ creatures. These « tender vessels » or « abject bodies » thus become a lens through which stories are communicated, and mirrors that reflect encounters with animals in everyday life.

Maya Gilmour

 

Maya Gilmour est une artiste interdisciplinaire basée à Montréal (Québec) qui termine actuellement son baccalauréat en arts plastiques à l’Université Concordia. En 2022, elle a été la récipiendaire de la bourse Lise-Helene Larin en dessin et a exposé son travail à l’Atelier-Gallerie Alain Piroir, à la galerie VAV, à la galerie Erga, et participera à l’exposition des finissants de la galerie FOFA en janvier 2024.

La pratique artistique de Maya Gilmour navigue lesintersections entre le travail sur les fibres, les médias imprimés et le dessin, en mettant l’accent sur l’haptique de la pratique matérielle, la tendresse et le soin.

Son travail négocie particulièrement les réciprocités humains-animaux, l’anthropomorphisme et les notions de corps abject ou grotesque pour explorer les intersections entre les consciences humaines et non humaines et les cas où certains archétypes peuvent être subvertis ou améliorés par leurs échanges. Grâce à l’hybridation d’humains et d’animaux dans ses œuvres sur papier, sur textile et en estampe, elle explore à la fois l’humanité et l’inhumanité en vertu des animaux et de leurs représentations littéraires et métaphoriques, en transposant ou en remettant en question ces récits dans ses créatures « pseudo-humaines ». Ces « tendres récipients » ou « corps abjects » deviennent ainsi une lentille à travers laquelle les histoires sont communiquées et des miroirs qui reflètent les rencontres avec l’animal dans la vie de tous les jours.