Anna Quinn-Nguyen

Nana Quinn est un.e artiste pluridisciplinaire perdu.e quelque part sur l’autoroute 20. Elle poursuit actuellement des études en arts visuels et médiatique à l’Université du Québec à Montréal, dans lesquelles elle s’intéresse aux pratiques relationnelles, à la notion d’extime et à la vulnérabilité en tant que combustible. Elle aime se coucher dans les bancs de neige, danser en bobette et pleurer dans l’autobus. Elle n’a pas de wifi chez elle et ne possède pas de téléphone. Elle perd toujours ses cartes d’identité. Elle est lauréat.e du prix Radio-Canada de poésie 2020. Mauve est un verbe pour ma gorge, publié aux éditions Poètes de brousse en 2021, est son premier livre. On a pu voir ses travail dans divers évènements et expositions, tels qu’à Artch, à Fais-moi l’art et au Centre culturel Georges-Vanier, ou encore dans le cadre du festival Québec en toutes lettres, du festival de poésie de Trois-rivière et de la Ripa (rencontre interuniversitaire de performance actuelle).

Démarche Artistique :

La poésie se situe au coeur du processus artistique de Nana Quinn: elle en est à la fois le moteur de création et le caractère. Dans ses oeuvres, l’artiste explore l’extimité et la vulnérabilité afin de rendre visible les tensions intérieures qui sont en lien avec les multiples facettes de l’existence humaine. De fait, ce sont des réflexions sur la mémoire, les relation interpersonnelles, notre rapport aux lieux ou encore la mort qui guident ses recherches en arts visuels et littéraires. L’artiste s’intéresse particulièrement à la malléabilité des frontière entre certains concepts perçus comme contradictoires, telles que la vie et la mort, le visible et l’invisible, la douleur et le ravissement. Chaque oeuvre est en quelque sorte une confession collective ou individuelle dont la matière première a été puisée tantôt dans des archives personnelles, tantôt dans les secrets d’inconnus récoltés dans la rue. Entremêlant performance, dessin, écriture, vidéo, céramique et photographie, Nana Quinn s’applique à créer des zones d’échange sensible dans lesquelles le dialogue et l’indulgence peuvent survenir.