Simon Ouellet vit et travaille à Montréal. Passionné d’art depuis sa jeunesse, il a poursuivi une pratique en peinture et en dessin à la sortie de son baccalauréat en art visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), d’où il a gradué en 2019. Son parcours académique a su nourrir sa soif d’expérimentation et son désir d’apprentissage sur le monde de l’art, qui d’ailleurs ne le quitteront jamais; l’histoire de l’art étant une source intarissable d’inspiration pour lui.
Après quelques années d’expérimentation et de recherche formelle avec l’abstraction, Simon s’est converti à la peinture figurative. Travaillant jusqu’à tout récemment l’acrylique, son cheminement l’a amené à s’intéresser à la peinture à l’huile; médium qui lui permet de renouer avec la tradition de l’histoire de l’art, notamment avec le romantisme. L’influence récente de ce courant alimente justement sa réflexion sur la relation entre la nature et l’être humain.

Démarche artistique

Il travaille la relation directe entre un ou des corps humains et des environnements quelconques. En représentant un être humain et en le plongeant dans un univers issu de la nature, aspirant à établir une communication entre eux jusqu’à la fusion. Le corps et la nature ne font qu’un, à leurs risques et périls. C’est cette proximité qu’il tente de travailler. Que ce soit des coraux, de la neige, des arbres, des plantes ou des animaux, tout ce qui provient de la nature fusionne avec l’être humain. Cette symbiose avec la nature qu’il exprime dans mes toiles reflète notre appartenance à celle-ci, comme quoi, nous-mêmes (humain), en faisons partie intégrante et que notre sort lui est intimement lié.
Bien que certaines de mes représentations humaines semblent rachitiques ou même mortes, mes peintures sont teintées d’optimisme. Les champignons, les fleurs et le lichen symbolise le renouveau; la mort qui laisse place à un nouveau début comme le printemps après l’hiver.